Un spécialiste québécois des effets spéciaux accusé de corruption des moeurs ne sera pas traduit en procès avant la fin de l'année.

Rémy Couture attend d'être jugé en lien avec trois accusations découlant de courts-métrages qu'il a tournés au sujet d'un tueur en série imaginaire.

Il affirme que même si certains trouvent son oeuvre trop sanglante, elle n'en est pas pour autant illégale. M. Couture estime qu'il ne revient pas au gouvernement de déterminer ce qui est artistique et ce qui ne l'est pas.

M. Couture et ses avocats croient que de telles accusations sont portées pour la première fois en association avec un film d'horreur. Il a plaidé non coupable aux trois accusations de corruption de moeurs et de distribution de matériel obscène portées contre lui.

La date de son procès devant jury a été déterminée lundi. Le tout s'ébranlera en décembre, soit plus de trois ans après son arrestation lors de l'Halloween 2009.

Même s'il a déjà déboursé des dizaines de milliers de dollars en frais juridiques, M. Couture affirme que son combat - pour prouver que son art n'est pas criminel - est plus important que l'argent.

L'artiste pigiste ajoute que les courts-métrages mis en ligne sur son site Web étaient accompagnés d'avertissements quant à leur contenu.