Sur sa relation avec Maxime Bernier

Sur sa relation avec Maxime Bernier

«Il a alors commencé à m'expliquer qu'en raison de sa position d'homme public il ne pouvait pas se permettre de changer de blonde comme il changeait de chemise.»

«À partir de la mi-décembre, même si nous avions cessé d'être des amoureux, j'ai continué de jouer mon rôle officiel de conjointe de Maxime Bernier.»

«Une dizaine de jours avant l'éclatement de ce qu'il est maintenant convenu d'appeler l'affaire Bernier-Couillard, j'avais clairement signifié à Maxime que non seulement mon mandat de petite amie officielle était terminé, mais aussi que je ne voulais plus avoir de relations intimes avec lui.»

Sur la robe portée à la prestation de serment au Conseil des ministres

«C'était la première fois que j'assistais à un tel événement et je n'avais aucune idée du code vestimentaire qui s'appliquait. C'est une des premières questions que j'ai posées à Maxime: comment tu veux que je me m'habille pour aller là? Qu'est-ce que je me mets sur le dos?»

Sur Maxime Bernier

«Maxime Bernier se voyait beaucoup plus comme une vedette que comme un homme politique. Sa coupe de cheveux, l'éclat de son teint, la forme de son noeud de cravate et le pli de son pantalon - autrement dit l'image qu'il projetait - figuraient beaucoup plus haut dans sa liste de priorités que le sort du Darfour ou la guerre en Irak. Il était plus vaniteux que 10 vedettes de cinéma réunies.»

«Je me souviens même qu'à un certain moment, un quotidien ou un magazine d'Ottawa avait dressé une liste des ministres fédéraux les mieux habillés et c'était Peter MacKay qui avait remporté le titre. Maxime en avait été extrêmement perturbé.»

Sur les confidences de Maxime Bernier

«Pour lui, la politique se résumait essentiellement à une affaire de charme. Je l'ai entendu me dire tellement de fois, juste avant une assemblée, une rencontre ou un événement quelconque: ça va bien aller, tu vas voir! Je me mets sur l'opération charme.»

« () il était contre l'envoi de troupes canadiennes dans ce pays. Pour lui, le confit en Afghanistan n'était pas un combat pour la démocratie contre la dictature, ni une lutte pour la liberté contre l'obscurantisme religieux; dans son esprit, il s'agissait strictement d'une guerre pour le contrôle du commerce mondial de l'héroïne.»

«Duceppe. Ce câlisse-là, il va au même salon de coiffure que moi et ça fait des mois qu'il se bat la gueule devant tout le monde pour dire qu'il va anéantir Maxime Bernier parce que sa blonde est une fille de la mafia. C'est lui le responsable.»

«On va tous les actionner, m'a dit Maxime. Ce qu'ils ont mis dans les journaux, ils n'ont pas le droit de faire ça. On va actionner le Bloc québécois, on va s'arranger pour que la date du procès tombe pendant les élections et Duceppe va perdre sa job. On va les jeter à terre!»