Le chroniqueur du quotidien The Gazette, Josh Freed, a affirmé dimanche qu'il n'avait jamais comparé les opposants à la présence de musiciens anglophones à la Fête nationale aux SS de l'Allemagne nazie.

L'Association des descendants des Patriotes a porté plainte au Conseil de presse du Québec contre le quotidien et M. Freed, reprochant à ce dernier d'avoir écrit dans une chronique que ces opposants lui rappellent les SS.

M. Freed a soutenu, à La Presse Canadienne, qu'il n'a jamais fait cette comparaison.

 L'expression «Apostrophe SS» qu'il a utilisée dans sa chronique de samedi faisait référence à une «vieille blague» inventée, il y au moins 30 ans, afin de ridiculiser les inspecteurs du Conseil de la langue française qui voulaient faire disparaître les apostrophes sur les enseignes des commerçants. Il a ajouté que tout le monde sait qu'il s'agissait d'une blague «pas sérieuse».

Le journaliste a reconnu qu'il a tenté de faire de «l'humour absurbe».

Selon lui, comparer ces organisateurs à des SS est une chose horrible qu'il n'a jamais faite. Il a rappelé qu'il respectait les lois linguistiques actuelles du Québec.