Les Montréalais ont connu le mois de juillet le plus chaud depuis les années 50. Le mercure a atteint en moyenne 23,5 ºC lors des 30 derniers jours dans la métropole, ce qui en fait le deuxième mois de juillet de l'histoire de la province en matière de chaleur.

Il faut remonter à 1955 pour battre ce record. Cette année-là, la température moyenne avait été de 23,7 ºC, selon des données compilées par Environnement Canada et le Centre de ressources en impacts et adaptation au climat et à ses changements. Le scénario est le même dans la ville de Québec, où la température moyenne a été de 21,8 ºC. L'été le plus doux enregistré dans la Vieille Capitale depuis que de tels chiffres sont compilés, soit 1943, avait été celui de 1959.

Changements climatiques

«Le réchauffement de la planète va engendrer des extrêmes côté température», a expliqué Gilles Coulombe, météorologue à Environnement Canada. «Même si 2010 a été une année chaude, cela ne veut pas dire que ça va se reproduire l'an prochain. Ce pourrait même être le contraire.»

La canicule historique qui s'est abattue sur le Québec au début du mois de juillet est responsable de la moyenne record. Selon Guy Colombe, le mercure est resté près de 10 ºC au-dessus des normales de saison la nuit durant cette période.

Fait intéressant, le mois d'avril a été le plus chaud jamais enregistré à Montréal avec une température moyenne de 9,5 ºC, près de 5 ºC de plus que la normale. À Québec, le mois de mars 2010 a été le plus doux jamais enregistré.

La semaine dernière, la National Oceanic and Atmospheric Administration, une agence fédérale américaine, a publié un rapport qui suggère que la dernière décennie a été la plus chaude jamais enregistrée sur la planète.