La semaine entre Noël et le jour de l'An est cruciale pour l'industrie du ski alpin et du ski de fond. Bonne nouvelle: en général, les centres connaissent un très bon début de saison.

Rémi Brière, coordonnateur de Regroupement Ski de fond Laurentides, a eu de la difficulté hier à trouver une place de stationnement au parc régional de Val-David-Val-Morin, où il est allé skier.

«Ç'a été un bon week-end et un bon début de semaine», a dit M. Brière, dont l'organisation regroupe 22 centres de ski de fond des Laurentides.

En général, dit-il, l'industrie du ski de fond de sa région a connu un très bon début de saison. Les conditions ont été un peu moins favorables au coeur des Laurentides, mais les centres du Sud (Oka, Mirabel) et du Nord (Mont-Tremblant) ont reçu de belles bordées de neige.

«Le fait qu'il a neigé tôt dans la grande région de Montréal a probablement incité les gens à aller skier», a souligné Rémi Brière.

Même constat dans les centres des Cantons-de-l'Est, qui ont droit à de bonnes conditions depuis le début de la saison. Le Centre de ski de fond Richmond-Melbourne a ouvert le 13 décembre cette année, quatre jours plus tôt que l'an dernier.

«Quand on peut commencer à skier avant les Fêtes, c'est toujours précurseur d'une bonne saison», a souligné la directrice du Centre, Joanne Marcil.

Les stations de ski alpin connaissent également un bon départ, selon Alexis Boyer-Lafontaine, directeur des affaires publiques de l'Association de stations de ski du Québec.

Les stations consultées par l'association ont noté une augmentation de 2% à 10% des ventes d'abonnements de saison.

«Le début de saison est plus intéressant que l'an dernier, parce que la période de froid qu'on a connue en décembre a été propice à l'enneigement», a-t-il expliqué.

Les régions des Cantons-de-l'Est, de Charlevoix et des Laurentides ont été particulièrement gâtées, selon M. Boyer-Lafontaine. Les stations de l'est du Québec ont été moins chanceuses, mais les récentes bordées de neige ont amélioré les conditions.

Le temps des Fêtes est particulièrement névralgique pour l'industrie du ski alpin. Pendant cette période, les centres font en moyenne de 20% à 30% de leurs recettes annuelles.