Vancouver arrive en tête de la liste des villes du monde où il est le plus agréable de vivre, tandis que Montréal arrive au 16e rang, ex aequo avec Paris, selon le palmarès annuel de The Economist, un prestigieux hebdomadaire britannique. Le classement est largement dominé par le Canada et l'Australie. Toronto se classe quatrième et Calgary, cinquième, tandis que Melbourne, Sidney, Perth et Adélaïde se classent toutes dans les 10 premières.

Comment expliquer que les villes canadiennes et australiennes soient aussi bien cotées?

«Les villes qui obtiennent les meilleurs résultats sont surtout des villes de taille moyenne situées dans des pays riches et dont la densité de population est faible», a expliqué par voie de communiqué Jon Copestake, l'auteur du palmarès.

À l'inverse, les grandes villes que sont New York (56e), Londres (53e) et Tokyo (18e) n'ont pas obtenu d'aussi bonnes notes qu'on aurait pu le prédire parce qu'«elles sont toutes aux prises avec des problèmes de criminalité, de congestion routière et de transports publics».

Les critères d'évaluation sont regroupés dans cinq catégories: stabilité de la ville (25%), culture et environnement (25%), qualité et disponibilité des services de santé (20%), qualité des infrastructures (20%) et qualité du système d'éducation (10%).

Le palmarès ne s'attarde qu'aux villes qui sont susceptibles d'attirer des touristes ou des gens d'affaires. Ainsi, Kaboul, en Afghanistan, ou Bagdad, en Irak, n'ont pas été prises en considération.

Parmi celles qui le sont, Harare, au Zimbabwe, et Dacca, au Bangladesh, se classent bonnes dernières des 140 villes du palmarès.

Vancouver arrive au premier rang depuis cinq ans. Un autre palmarès très suivi, celui de Mercer, a plutôt placé Vienne en tête de liste en 2010.

Évidemment, ce type de classement est toujours discutable et comporte des surprises. Peut-on vraiment imaginer, comme le prétend le classement de The Economist, que vivre à Detroit est plus agréable qu'à Rome, San Francisco ou Buenos Aires?