Deux associations de policiers municipaux s'opposent à l'idée d'abolir le registre des armes d'épaule au Canada.

La Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ) et la Fraternité des policiers et policières de Montréal (FPPM) réitèrent que le registre des armes à feu constitue un outil utile et indispensable.

Les deux associations sont d'avis que l'abolition du registre des armes d'épaule compromettrait la sécurité de la population canadienne, ainsi que celle des policiers.

Elles rappellent que l'enregistrement des armes à feu responsabilise les propriétaires, diminue le risque que des armes légales soient détournées vers des marchés illicites, retire des armes des mains de personnes dangereuses et suicidaires et aide les policiers à enquêter.

Elles font aussi valoir que les armes d'épaule sont fréquemment utilisées dans les cas de violence conjugale, de suicide et de meurtre de policier.

En campagne électorale, Stephen Harper a annoncé que le registre des armes de chasse serait aboli par un gouvernement conservateur réélu et majoritaire.

L'ancien président de l'Association des policiers provinciaux du Québec Jean-Guy Dagenais milite en faveur de l'abolition du registre depuis qu'il est candidat du Parti conservateur dans la circonscription de Saint-Hyacinthe-Bagot.

Il avait plaidé auparavant pour le maintien du registre des armes à feu au nom de la lutte contre le crime.