Avec 101 députés souverainistes sur 200 au Québec, des résultats surprenants aux dernières élections provinciales et un gouvernement Harper malmené, «le mouvement souverainiste est beaucoup plus fort qu'il ne l'était à pareille date l'an dernier», soutient Gilles Duceppe.

Le chef du Bloc a conclu ainsi les deux jours de caucus de sa formation, tenu à Montréal et au terme duquel se sont joints les députés du Parti québécois. Il a rencontré les médias aux côtés de la chef du PQ, Pauline Marois.

Les deux leaders souverainistes estiment que leur projet est plus nécessaire que jamais, alors qu'une crise frappe l'ensemble de la planète.

«La souveraineté, ce n'est pas quelque chose d'inodore, d'incolore et de sans saveur, dit M. Duceppe. Elle permet de poser des gestes concrets. Il n'y aurait pas eu de coupures en culture, et nous aurions pu profiter de Kyoto.»