Le ministre du Commerce international, Stockwell Day, a contesté l'idée que son gouvernement ait modifié son approche face à la Chine, au premier jour d'un voyage de sept jours dans la troisième puissance économique mondiale en importance.

Les relations entre la Chine et le gouvernement conservateur du premier ministre canadien Stephen Harper ont connu quelques embûches, en raison des critiques émises à maintes reprises par M. Harper et ses ministres quant aux antécédents de la Chine en matière de respect des droits de la personne.Le ministre Day a laissé entendre, samedi, en entrevue téléphonique depuis la Chine, que la couverture médiatique pouvait en être en partie responsable, puisqu'elle a donné l'impression qu'une mésentente opposait les deux gouvernements.

Le député d'Okanagan-Coquihalla, en Colombie-Britannique, n'a pas écarté la possibilité que la question des droits de la personne soit évoquée au cours de ses rencontres avec quatre ministres chinois, au cours de son séjour.

M. Day avait annoncé, plus tôt cette semaine, que le premier ministre prévoyait se rendre en Chine au cours de l'année.

Les relations qu'a le premier ministre avec la Chine tranchent grandement avec celles qu'entretenait avec ce pays l'ancien premier ministre libéral, Jean Chrétien, qui a mené lorsqu'il dirigeait le pays plusieurs missions importantes d'Equipe Canada en vue de promouvoir le commerce entre les deux nations.

Le ministre Day a toutefois rejeté cette comparaison, justifiant les différences entre les approches des deux hommes par la crise économique mondiale, qui requiert que le premier ministre Harper soit plus présent au pays et qu'il y consacre toute son attention.

Le ministre prévoit également aborder le fait que le Canada ne fasse pas partie de la liste des destinations de voyage approuvées par le gouvernement chinois.