Les allégations de mauvais traitements de la part d'aides domestiques temporaires à l'endroit de la députée libérale Ruby Dhalla et de sa famille ont continué à occuper l'avant-scène de la politique canadienne et ontarienne, hier. 

Le Toronto Star a publié en milieu d'après-midi les allégations d'une troisième femme qui a comparé les conditions de travail dans la famille Dhalla à une sorte d'esclavage. La femme de 32 ans des Philippines, qui n'a travaillé que neuf jours dans leur maison, affirme qu'elle a reçu un total de 370$ pour avoir travaillé 12 heures pendant chacune de ces journées. La députée libérale, qui est absente du parlement depuis le début de la semaine, a affirmé mercredi soir par voie de communiqué qu'elle n'avait rien à se reprocher. Néanmoins, le Parti conservateur entend la convoquer, ainsi que les aides domestiques qui ont fait ces allégations, au comité de la Chambre des communes sur l'immigration, pour entendre leurs versions des faits. Pendant ce temps, à Queen's Park, deux ministres libéraux, dont le ministre provincial du Travail, ont dû continuer à justifier qu'ils n'aient pas alerté les autorités après que l'une de ces aides leur eut fait part de ses problèmes, lors d'une réunion publique il y a deux semaines.