Tout en plaidant pour la liberté de presse et en incitant les journalistes à faire leur travail, le premier ministre canadien a refusé, samedi soir, de répondre aux questions des médias.

Stephen Harper, qui entretient parfois des relations difficiles avec les reporters parlementaires, participait à la remise de prix pour des médias représentant des communautés culturelles à Markham, au nord de Toronto.

Il a déclaré, dans un discours écrit d'avance, que la liberté pour le peuple canadien allait de pair avec la liberté dans les médias, ajoutant que cette liberté est renforcée quand des journalistes sont libres de rechercher la vérité, ce qui aide à rendre les gouvernements responsables.

Mais le personnel du premier ministre a fait savoir avant son discours que celui-ci ne répondrait pas aux questions des reporters à l'occasion de cette soirée organisée par le Conseil de la presse ethnique du Canada.

Stephen Harper n'a toujours pas commenté les allégations explosives à savoir que son gouvernement était au courant des tortures subies par les prisonniers afghans capturés par des soldats canadiens et remis aux forces afghanes.