S'il devient premier ministre, le chef libéral Michael Ignatieff promet qu'il ne prorogera jamais le Parlement dans le seul but d'éviter la controverse.

En visite à Halifax, lundi, M. Ignatieff a ainsi répondu à la prorogation demandée par Stephen Harper, qui suspend ainsi les travaux de la Chambre des Communes jusqu'en mars.

Le chef libéral reconnaît que la prorogation est un pouvoir constitutionnel légitime, mais selon lui, son recours en vue d'esquiver des questions défavorables au gouvernement est complètement inacceptable.

M. Ignatieff a ajouté que la nouvelle campagne de publicité de son parti ne fait que demander les réponses que les Canadiens veulent obtenir.

Selon le leader du PLC, la population veut savoir pourquoi le premier ministre a fermé le Parlement plutôt que de répondre aux questions difficiles, comme le traitement des prisonniers afghans et les enjeux environnementaux.