Stephen Harper prononcera un discours devant le Parlement de Colombie-Britannique cet après-midi. À défaut de pouvoir lui poser des questions à la Chambre des communes, le chef libéral, Michael Ignatieff, a écrit à tous les députés de la province, hier, pour leur en suggérer quelques-unes.

«Je vous écris en tant que collègue parlementaire... pour vous demander un service», a écrit M. Ignatieff dans la lettre de deux pages. «Le premier ministre Harper adressera la parole à votre Assemblée législative demain, a-t-il poursuivi. Ici à Ottawa, nous n'avons pas été aussi chanceux. Non seulement nous n'arrivons pas à faire entrer M. Harper dans notre parlement, ces jours-ci, mais en outre, il a pris des mesures extrêmes et a fermé le parlement complètement.»

 

Le gouvernement Harper se fait critiquer depuis le 30 décembre, lorsqu'il a annoncé qu'il prorogeait le Parlement jusqu'au 3 mars. «Étant donné que vous l'aurez devant vous, vous pourriez peut-être essayer d'obtenir des réponses de sa part», écrit M. Ignatieff, qui propose de demander à M. Harper s'il s'excuserait d'avoir prorogé le Parlement.