Un mois après le séisme, les forces canadiennes sont toujours à l'oeuvre à la clinique médicale externe installée dans le port de Jacmel.

Encore aujourd'hui, autour de 250 personnes sont traitées par jour. Mais les fractures, les traumatismes sévères et les plaies ouvertes liés directement au tremblement de terre ont laissé place aux aux interventions mineures; réhydratation, changements de pansements, maux de tous les jours.

Au deuxième jour de son séjour en Haïti, le premier ministre Stephen Harper s'est rendu sur place, constater le travail accompli par l'équipe d'intervention en cas de catastrophe, la DART. Les militaires canadiens fournissent non seulement des soins médicaux mais ont établi dans le port un site de construction de latrines, après avoir constaté les besoins criants en matière d'installations sanitaires.

Quelque 30 de ces latrines temporaires ont déjà été livrées notamment à des camps qui abritent les personnes déplacées et à des orphelinats dont les bâtiments ne sont plus sécuritaires. Les soldats de l'armée et de la marine canadienne se livrent même à un concours, amical, à savoir qui bâtira le plus grand nombre des 60 latrines encore en commande.

À la blague, le premier ministre Harper a lancé qu'il préférait ne pas être «le premier à faire l'essai» de l'installation en bois que les soldats s'activaient à construire, lors de son passage.

Sous le chaud soleil haïtien, le premier ministre s'est ensuite rendu à la Grande Rivière de Jacmel, où les militaires canadiens ont installé un système de purification de l'eau par osmose inversée.

M. Harper poursuivra cette journée «consacrée à remercier les gens sur le terrain» par une visite à Léogâne, ville du Sud-Ouest démolie à plus de 80 % par le séisme du 12 janvier.