Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a remercié mercredi son homologue canadien, Stephen Harper, pour son soutien à l'État hébreu.

Les deux chefs de gouvernement se sont rencontrés au siège des Nations unies à New York, alors que M. Harper concluait une visite de deux jours dans la métropole américaine.

Lors d'une brève séance de photos, les deux hommes ont dit que la solution au conflit israélo-palestinien était de reprendre les négociations bilatérales plutôt que de demander à l'ONU de reconnaître la souveraineté d'un État palestinien.

Le premier ministre Harper, un partisan indéfectible d'Israël, s'oppose aux efforts de l'Autorité palestinienne pour gagner les appuis nécessaires à la reconnaissance de leur État en tant que membre de l'ONU.

Le président Barack Obama a défendu la même position mercredi, dans son discours à l'assemblée générale des Nations unies.

Le leader palestinien Mahmoud Abbas devrait s'adresser à la même assemblée vendredi, et ensuite apporter sa proposition devant le Conseil de sécurité de l'organisation.

La délégation américaine a déjà annoncé qu'elle opposerait son veto à cette initiative.

Plus tôt mercredi, le premier ministre Stephen Harper s'est entretenu avec des acteurs importants du monde des affaires, à la Bourse de New York. Le premier ministre a vanté les attraits économiques du Canada, tels que la stabilité politique, la santé des finances publiques et un environnement fiscal avantageux.

M. Harper a présidé une table ronde d'une heure avec huit dirigeants d'entreprises telles que Barclays Capital, Goldman Sachs et United Technologies.

Le premier ministre a affirmé que la reprise demeure fragile et qu'il garde un oeil attentif sur les prévisions économiques, y compris les plus pessimistes. L'économie mondiale et celle du Canada devraient croître lentement, selon lui.

M. Harper a indiqué que le plan budgétaire d'Ottawa, consistant à effectuer des investissements ciblés et à maintenir les crédits d'impôt, restait inchangé.