Le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe n'a clairement pas digéré les récents propos du président français, Nicolas Sarkozy, au sujet de l'indépendance du Québec et de ceux qui en font la promotion.

Aux yeux du politicien montréalais, M. Sarkozy a manqué «à la fois de classe et de dignité» en plus d'étaler «son ignorance crasse de la situation québécoise» quand il a accusé les souverainistes de faire preuve de sectarisme et d'étroitesse d'esprit.

Sans aller aussi loin, ses collègues Louis Plamondon et Pierre Paquette ont eux aussi regretté que le président français se soit à nouveau mêlé des affaires canadiennes en affirmant que la politique de «non-ingérence, non-indifférence» envers le Québec n'était «pas trop son truc».

Les commentaires du chef d'Etat français ont cependant été beaucoup mieux reçus chez les conservateurs. La ministre des Affaires intergouvernementales, Josée Verner, a ainsi déclaré que le discours de M. Sarkozy était «salutaire» et qu'il fallait «passer à autre chose».

Pour la députée de Limoilou, Sylvie Boucher, le message du président a une résonnance particulière, en cette période économique difficile où tous doivent être «unis».