La Caisse de dépôt et placement devrait songer à investir dans le club de hockey Canadien s'il est mis en vente, selon la chef péquiste Pauline Marois.

Même si l'équipe de hockey de Montréal n'est toujours pas officiellement à vendre et que la direction de la Caisse ne s'est pas prononcée sur le sujet, la chef de l'opposition officielle est d'avis que l'institution devrait envisager avoir une participation dans le club sportif, puisqu'elle estime que ce serait un bon investissement. Elle suggère que la Caisse appuie financièrement des investisseurs québécois intéressés à faire une offre, si les propriétaires actuels vont de l'avant avec l'idée de mettre le club en vente.

Mme Marois a interpellé le premier ministre Jean Charest à ce propos en Chambre, mercredi.

Il a été révélé dernièrement que le propriétaire actuel, George Gillett, envisage de vendre le Canadien de Montréal, et qu'il a donné à la firme BMO Marchés des capitaux le mandat d'étudier tous les scénarios.

Le premier ministre Charest a déclaré que quoi qu'il arrive, le Canadien demeurera à Montréal.

En janvier 2001, M. Gillett s'était porté acquéreur du Canadien et avait reçu un prêt de 140 millions $ de la Caisse de dépôt.

«Le club Canadien a connu de bonnes années et a eu de bons rendements. Ca pourrait être un investissement intéressant», a jugé Mme Marois.

«Pourquoi des Québécois ne pourraient pas profiter du soutien de la Caisse pour acheter l'équipe?», a-t-elle demandé au premier ministre.