La relation amoureuse de la vice-première ministre Nathalie Normandeau avec le député adéquiste François Bonnardel soulève un problème d'éthique.

C'est ce qu'a soutenu, vendredi, à La Malbaie, dans Charlevoix, la chef de l'Opposition officielle Pauline Marois.

Mme Marois affirme qu'elle ignorait tout de cette relation avant que celle-ci ne soit dévoilée au grand jour jeudi.

La leader péquiste estime que le caractère exceptionnel de cette affaire comporte de très gros risques. Elle craint notamment que cela ne réduise les ardeurs des porte-parole de l'Action démocratique à l'égard du gouvernement.

Pauline Marois assure que le Parti québécois fera preuve d'une vigilance accrue au cours des prochaines semaines.

Les propos de la chef péquiste ont amené le président du caucus des députés de l'ADQ, Janvier Grondin, a invité Mme Marois à la prudence.

Dans un communiqué, il soutient qu'en croyant que cette relation influencera l'ADQ dans son travail d'opposition, Mme Marois affirme par le fait même, que lorsqu'elle était ministre des Finances, sa relation de couple avec le président de la Société générale de financement (SGF) a orienté les décisions du gouvernement péquiste.

Le député de Beauce-Nord soutient que «les parlementaires sont des personnes responsables, conscientes de leur rôle et des fonctions qu'elles doivent assumer, et qu'elles savent très bien tracer une ligne entre leur vie professionnelle et leur vie privée».