Québec a soutenu lundi que le Moulin à paroles, devant commémorer le 250e anniversaire de la bataille des Plaines d'Abraham, a pris une tournure trop partisane.

Le gouvernement provincial a cru bon de justifier de nouveau son refus de s'associer à l'événement devant se dérouler à Québec les 12 et le 13 septembre.

En entrevue à Radio-Canada, lundi, le ministre responsable de la région de Québec, Sam Hamad, a indiqué que, contrairement à ce que soutiennent les organisateurs du Moulin à paroles, la décision du gouvernement n'était pas une affaire de censure ou d'abstraction de l'histoire du Québec. Mais selon lui, l'événement a pris une tournure trop partisane pour que Québec y participe.

Des auteurs et militants nationalistes avaient dénoncé, dimanche, la position du gouvernement provincial en ce qui a trait au manifeste du Front de libération du Québec (FLQ) qui doit être lu lors de l'événement.

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, et le ministre Sam Hamad avaient déjà soutenu qu'ils ne feraient pas partie d'un événement qui fait, selon eux, l'apologie de la haine et du terrorisme prôné par le FLQ.