Jean Charest souhaite obtenir un quatrième mandat à titre de premier ministre du Québec et ne tentera donc pas un retour sur la scène politique fédérale.

C'est du moins ce qu'il a affirmé lors d'une longue entrevue diffusée samedi matin à l'émission radiophonique The House de la chaîne anglophone de Radio-Canada, CBC.

Plusieurs observateurs de la scène politique canadienne prédisaient que Jean Charest tenterait un retour à Ottawa. Mais lorsqu'il a été questionné par CBC à ce sujet, il a répondu sans équivoque que cela ne faisait pas partie de ses plans. Pendant cinq ans et jusqu'en 1998, il a été à la tête des progressistes-conservateurs fédéraux.

Jean Charest a affirmé qu'il occupait un bon emploi et qu'il l'appréciait. Le premier ministre du Québec a ajouté que cela lui avait pris beaucoup de temps pour parvenir à occuper ses fonctions et que conséquemment, il était très heureux à ce poste.

M. Charest a finalement répété que non seulement il avait l'intention de demeurer présent sur la scène politique provinciale mais qu'il voulait briguer un quatrième mandat à titre de premier ministre de la province.

Jean Charest a également profité de cette tribune pour renouveler ses attaques à l'encontre du premier ministre Stephen Harper au sujet de ses prises de position dans le dossier de l'environnement. Selon CBC, M. Charest a accusé M. Harper de mener une guerre timide «à l'américaine» contre les changements climatiques.

Il a aussi dit avoir été mal cité en décembre alors qu'il était à la conférence sur les changements climatiques de Copenhague. Il a affirmé ne jamais s'être opposé au développement des sables bitumineux de l'Alberta.