Soutenant qu'il avait fait sa part pour apaiser le climat à l'Assemblée nationale, le premier ministre Jean Charest a mis jeudi au défi la chef péquiste, Pauline Marois, d'en faire autant.

En marge de la signature d'un important contrat d'électricité au Vermont, M. Charest a affirmé qu'au cours de l'été, les Québécois lui ont fait savoir qu'ils n'avaient pas aimé le ton des débats parlementaires depuis le début de l'année.

Jean Charest a assuré qu'il partageait leur avis et qu'il avait tenté de remédier à la situation avec le remaniement ministériel annoncé mercredi.

Dans le cadre de l'exercice, le premier ministre a remplacé le bouillant Jacques Dupuis, qui occupait notamment les fonctions de leader parlementaire, par Jean-Marc Fournier, réputé plus posé.

À la Sécurité publique, dont M. Dupuis était également titulaire avant sa démission de lundi, M. Charest a nommé Robert Dutil, un homme plutôt calme.

La balle est maintenant dans le camp de Mme Marois, a insisté le chef libéral. Il faut être deux pour danser le tango, a-t-il dit.