La ministre Julie Boulet a été interpellée bruyamment samedi matin par plusieurs membres du comité femmes du Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).

En route vers Rimouski, où aura lieu dimanche le rassemblement national de la Marche mondiale des femmes, une délégation féminine du FRAPRU s'est arrêtée, à Grand-Mère, en Mauricie, pour manifester devant le bureau de comté de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale.

Selon la porte-parole du FRAPRU, Véronique Laflamme, la ministre Boulet est directement concernée par les revendications de la Marche puisqu'elle est responsable de la mise en oeuvre du deuxième «Plan de lutte gouvernemental contre la pauvreté et l'exclusion sociale».

Mme Laflamme affirme que ce plan d'action ne répond pas aux besoins et revendications des femmes. De plus, elle accuse le gouvernement Charest d'adopter des mesures appauvrissantes qui risquent de nuire à l'atteinte de l'égalité entre les hommes et les femmes.