Après avoir critiqué des dizaines de «petits contrats» que le gouvernement a accordés sans appel d'offres à la firme de relations publiques National, l'opposition revient à la charge. Elle dénonce maintenant deux contrats donnés par la SAAQ à la même firme: un pour «espionner» les motocyclistes et un autre pour préparer sa haute direction à comparaître en commission parlementaire.

L'hiver dernier, la grogne régnait chez les motocylistes à cause de la hausse des assurances. La société d'État a payé 2304$ à National pour un rapport de deux pages sur les activités des groupes motocyclistes au Salon de la moto de Québec.

On y apprend que le Front commun motocycliste était composé de groupes qui «font front commun». Autres informations révélées par National: ces groupes avaient des stands, vendaient des articles promotionnels, semblaient très motivés. Le critique de l'opposition officielle en matière de transports, Nicolas Girard, s'est moqué du contenu de ces notes. Il dénonce aussi le mandat «d'espionnage» donné à National.

National n'a pas voulu faire de commentaire.