Le gouvernement Charest veut que les véhicules électriques représentent le quart des ventes d'automobiles en 2020. Et qu'ils aient des pièces québécoises sous le capot.

C'est là l'un des volets du plan 2011-2020 sur le transport électrique que le premier ministre Jean Charest présentera aujourd'hui en compagnie des ministres Nathalie Normandeau, Sam Hamad, Clément Gignac et Pierre Arcand.

Dans son discours d'ouverture de la session parlementaire, le 23 février dernier, M. Charest avait annoncé son intention de prendre le virage de la voiture électrique.

À cette occasion, il avait indiqué que le plan gouvernemental visera à «appuyer la fabrication de produits et de composantes de véhicules électriques», à développer des infrastructures de recharge, à soutenir les sociétés de transport collectif qui se tourneront vers l'électricité et à inciter les Québécois à acheter des autos électriques.

Son objectif: faire passer de 38% à 32% dans 10 ans la part des énergies fossiles comme le pétrole dans le bilan énergétique du Québec.

Dans son budget du 17 mars, le ministre des Finances, Raymond Bachand, a annoncé un rabais «et non plus un crédit d'impôt» pouvant aller jusqu'à 8000$ à l'achat d'un véhicule hybride ou tout électrique. La mesure entrera en vigueur l'an prochain.