La chef péquiste Pauline Marois est en faveur de la création d'une «Chambre des régions» pour assurer une meilleure représentation du territoire à l'Assemblée nationale.

Mme Marois a confié son intérêt pour l'instauration de ce nouveau palier jeudi lors d'une allocution devant environ 2000 élus réunis à Québec à l'occasion des 70e assises annuelles de la Fédération québécoise des municipalités (FQM).

La proposition de Mme Marois s'inspire de l'une des recommandations contenues dans le rapport déposé récemment par le député péquiste de Matane, Pascal Bérubé.

L'abolition éventuelle du Sénat à Ottawa permettrait au Québec de récupérer 20 millions $, une somme qui pourrait être consacrée à la nouvelle chambre, a dit la leader du Parti québécois.

Mais l'abolition du Sénat n'est pas une condition sine qua none à la réalisation de la réforme, a-t-elle pris soin de préciser en point de presse.

Les représentants régionaux seraient élus et exerceraient certaines responsabilités qui restent à définir, a ajouté la leader du Parti québécois.

De plus en plus de voix s'élèvent hors des grandes villes contre le redécoupage de la carte électorale qui favorise les milieux urbains aux dépens des régions, victimes d'une démographie déclinante.

En principe, trois circonscriptions de l'Est-du-Québec doivent disparaître de la carte électorale en prévision du prochain scrutin puisqu'elles ne répondent plus aux critères de la loi.