Malgré son refus de regagner les rangs du parti québécois, Pierre Curzi s'est réconcilié avec le parti, affirme sa chef Pauline Marois.

«Je ne souhaitais pas le départ de Pierre, je souhaitais qu'il réintègre le caucus du PQ», a déclaré la leader péquiste en marge d'une assemblée d'investiture à Laval. «Pierre reste un grand défenseur de la souveraineté, quelqu'un qui croit que le Québec doit redresser la tête, qu'il doit s'occuper de la langue. Ce que je retire de la décision de Pierre c'est qu'il y a une certaine réconciliation avec le parti québécois même s'il ne revient pas. Ça me rassure pour la suite des choses.»

La semaine dernière, le député de Borduas a annoncé qu'il comptait terminer son mandat comme député indépendant, mais il ne sera pas candidat aux prochaines élections. Il a aussi déclaré que les discussions avec Mme Marois pour qu'il rentre au bercail avaient échouées.

«Il voulait avoir des dossiers, je souhaitais lui en donner d'autres. Je crois que c'était ma prérogative. Cependant, j'étais très ouverte à ce qu'il dépose la Charte de la langue française qu'il a travaillée, pourvu que cette charte corresponde aux décisions qui avaient été prises au sein du PQ à l'occasion du dernier congrès.»

Deux nouveaux visages

Pauline Marois a présenté deux candidats aux prochaines élections dans les circonscriptions de Laval-des-Rapides et de Chomedey. Il s'agit de l'ancien responsable de l'unité des crimes majeurs de la Police de Laval, Marc Demers et Jean Cooke, un retraité de la Société des postes qui défend aujourd'hui les droits des aînés.

«Comme je ne sais pas quand Jean Charest va déclencher des élections, je n'ai pas le choix de me préparer. Oui, je suis en campagne préélectorale et je veux que les gens entendent bien notre message, nos orientations et nos engagements», a déclaré Mme Marois.