Québec cache une dizaine d'études sur le fonctionnement du fédéralisme canadien.

Les 10 études, commandées entre 2006 et 2009, ont coûté au total 153 000 $ aux contribuables, a révélé mercredi le député péquiste de Marie-Victorin, Bernard Drainville, en réclamant au gouvernement de les rendre publiques.

En Chambre, M. Drainville a dit s'interroger sur les motifs du gouvernement derrière son choix de ne pas rendre publiques ces études.

On ignore de plus pour quelle raison et à quelles fins elles avaient été commandées par Québec.

Les contrats ont été accordés à six personnes ou firmes différentes à un coût variant entre 5000 $ et 50 000 $.

La rédaction de ces études avait été planifiée par le Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes (SAIC), qui relevait alors du ministre Benoît Pelletier.

Les études portent sur divers sujets, allant du droit constitutionnel à l'avenir du Québec au sein de la fédération canadienne.

Au nom du gouvernement, c'est le ministre délégué aux Finances, Alain Paquet, qui a tenté de justifier la situation, en invoquant la loi d'accès à l'information. Paradoxalement, cette loi donne le pouvoir au gouvernement de ne pas donner accès à certains documents gouvernementaux.