Le ministre des Finances, Jim Flaherty, a souligné qu'il était trop tôt pour prédire si l'éclosion de grippe porcine aura un impact sur l'économie.

M. Flaherty, qui se trouvait à Toronto pour faire une annonce sur un tout autre sujet, a indiqué qu'il avait parlé à son homologue mexicain cette fin de semaine lors de rencontres qui ont eu lieu à Washington.

Mais jusqu'à maintenant, a-t-il souligné, les autorités ne font que surveiller la situation.

Le virus est soupçonné d'avoir causé la mort de 103 personnes au Mexique, pays qui est l'épicentre de l'éclosion de grippe porcine et qui compte plus de 1600 cas suspects. Six cas de grippe porcine ont également été confirmés au Canada et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en rapportait 40 aux États-Unis.

Les bourses internationales ont chuté, lundi, les investisseurs s'inquiétant que l'épidémie mortelle ne se propage à l'échelle mondiale et qu'elle mette en péril la reprise économique. Les compagnies aériennes sont pour le moment les plus touchées, puisque leurs ventes encaissent le coup.

À Washington, le président américain Barack Obama a souligné que la menace d'une propagation des infections de grippe porcine était inquiétante, mais pas une raison de sonner l'alarme.

Le Canada prend de son côté «toutes les mesures» pour surveiller le virus, a précisé le ministre Flaherty, lundi.

«La ministre de la Santé a surveillé attentivement la situation au cours de la fin de semaine et elle va continuer à le faire», a-t-il expliqué.

«J'ai discuté avec le ministre des Finances du Mexique, samedi à Washington, et notre ministre fédéral de la Santé travaille avec les ministres de la Santé provinciaux et continue d'étudier la situation», a-t-il ajouté.