Les représentants de la vingtaine de médecins démissionnaires de Sept-Iles continuent de réclamer un moratoire sur l'exploration et l'exploitation de l'uranium au Québec.

En conférence de presse dans cette ville, mardi après-midi, ils ont indiqué que leur position ne changera pas, même si la compagnie minière Terra Ventures a cessé temporairement ses activités au lac Kachiwiss.

Lundi, par voie de communiqué, la compagnie minière de la Colombie-Britannique n'invoquait pas la protestation régionale contre le projet, mais plutôt le faible prix de l'uranium sur le marché, pour justifier l'arrêt de ses activités.

L'entreprise a également indiqué qu'elle mettait fin aux travaux de construction du chemin d'accès au site d'exploration.

La porte-parole du groupe, la docteure Isabelle Gingras, a tenu à rappeler que même si le prix de l'uranium sur le marché venait à augmenter, la position des médecins ne changerait pas.

Elle estime que la santé des habitants de la région doit primer sur les retombées économiques d'un projet qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur l'ensemble de la population.

Les représentants ont aussi fait part d'une situation semblable en Argentine, où des médecins s'opposent à des projets uranifères.