L'Association canadienne de sensibilisation à l'infertilité (ACSI) soutient que l'entrée en vigueur de la couverture des traitements de procréation assistée au Québec se traduira par des économies pour le système de santé public.

Elle en profite pour réitérer que ce programme constitue une utilisation hautement justifiée et éthique des fonds publics.

Outre le bénéfice que constituera la naissance d'un enfant, l'Association fait valoir que le coût total du financement de la fécondation in vitro sera entièrement compensé chaque année par les sommes épargnées en hospitalisation, soins postnatals et invalidité à long terme pour les bébés multiples de petit poids à la naissance.

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, a annoncé le 13 juillet que les traitements de procréation assistée (TPA) seront couverts par le système de santé public à partir du 5 août prochain. Ainsi, tous les frais relatifs aux activités médicales et aux médicaments liés à l'insémination artificielle et à trois cycles de fécondation in vitro seront assumés par le régime public. On implantera un à un chaque embryon autant de fois qu'il y a d'embryons.

À l'heure actuelle, les femmes qui subissent un traitement de fécondation in vitro, au Canada ou à l'étranger, se font souvent implanter deux embryons ou plus. Le coût élevé de l'intervention les y incite, puisqu'elles espèrent que l'implantation de plusieurs embryons maximisera leurs chances de concevoir.