L'Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic (AQRP) soutient qu'il y aurait eu 24 autres cas de décès obscurs ou violents ayant eu lieu dans des résidences privées ou publiques au cours des deux dernières années dans de nombreuses régions du Québec.

À la suite des informations concernant le décès de Willard Wilson, 94 ans, qui a subi des brûlures au Manoir-de-l'Ouest-de-l'Île, la présidente de l'AQRP, Madeleine Michaud, estime que les visites d'appréciation en Centre hospitalier de soins de longue durée et la certification des résidences privées ne sont pas une garantie.

L'Association endosse donc pleinement les recommandations faites mercredi par le Protecteur du citoyen au ministère de la Santé et des Services sociaux.

L'AQRP avance avoir eu connaissance de ces 24 décès en demandant les informations auprès du Bureau du coroner, dans le cadre d'une recherche concernant des événements qui ont eu lieu entre octobre 2008 et octobre 2010.

Willard Wilson a été ébouillanté en janvier 2009 pour finalement décéder des suites de ses brûlures au centre des grands brûlés du CHUM. Il était la deuxième victime à décéder de cette manière en deux ans dans cette institution privée, dont 83% des lits sont achetés par l'Agence de santé montréalaise.