La Ville de Laval a annoncé hier qu'elle avait enregistré des surplus de 33 millions en 2010, alors que ses revenus totaux ont atteint 744 millions.

Avec ces surplus, la Ville entend s'attaquer à sa dette, notamment en payant des infrastructures en argent comptant. «Je crois qu'on est l'une des seules villes du Québec à réduire notre dette comme ça, a expliqué, hier, Jean-Maurice Duddin, porte-parole du maire Gilles Vaillancourt. Déjà, on a payé 50 millions d'infrastructures en comptant, plutôt que d'endetter les générations futures.»

Les surplus de Laval proviennent surtout de hausses de revenus liés à l'impôt foncier et aux droits de mutation (la taxe de bienvenue), mais aussi d'économies dans les dépenses de fonctionnement, indique-t-on dans un communiqué.