Laval et Longueuil pourraient adopter prochainement un règlement similaire à celui de la Ville de Montréal afin de réduire le nombre d'alarmes d'incendie non-fondées.

Les données obtenues par La Presse Canadienne révèlent qu'environ 2700 appels sur les 7289 recueillis en 2007 - 35 pour cent - par le service d'urgence de Longueuil ont nécessité l'intervention des pompiers sans raison valable.

Du côté de Laval, un responsable des opérations de la sécurité publique a estimé qu'en 2007 environ 1000 appels d'urgence sur les 5869 reçus - environ 20 pour cent - ne nécessitaient pas l'intervention des sapeurs.

Les deux municipalités ont indiqué qu'elles travaillaient actuellement à l'élaboration d'un règlement similaire à celui de Montréal, mais qui sera axé davantage sur la sensibilisation de la population plutôt qu'à la pénalisation.

Les administrations Gladu et Vaillancourt n'ont pas comptabilisé l'ampleur des pertes financières reliées à ces fausses alertes.

Si l'administration municipale longueuilloise soutient qu'un règlement pourrait être voté au cours des trois prochains mois afin de pénaliser les propriétaires d'immeubles récalcitrants, celle de Laval précise qu'aucun échéancier n'a été fixé afin d'adopter une telle mesure.

Depuis hier à Montréal, après un seul et unique avertissement, il faudra payer une amende variant de 100 $ à 2700 $ chaque fois qu'une alarme aura entraîné l'intervention des pompiers sans raison valable.