Bernard Trépanier, ancien directeur du financement d'Union Montréal, le parti du maire Gérald Tremblay, met Benoit Labonté en demeure de cesser de «répandre des ragots» à son endroit. M. Trépanier nie avoir été au centre d'un système organisé de ristournes sur les contrats attribués par l'administration Tremblay.

«M. Labonté baragouine des choses qu'il aurait peut-être entendues, il ne sait pas quand, en se promenant, et quand il est revenu voir le maire, le maire est devenu blanc, ironise Me Daniel Rock, l'avocat de M. Trépanier. C'est une histoire qui va bien avec l'Halloween qui s'en vient. M. Labonté n'a aucune crédibilité.»

 

«Nous avons décidé de le mettre en demeure de cesser de répandre des ragots, des insinuations basées sur du ouï-dire non conformé. Et on lui demande de se rétracter.» Au moment de mettre sous presse, il avait été impossible d'obtenir la réaction de M. Labonté.

Par ailleurs, dans un communiqué, Me Daniel Rock affirme qu'il étudie la possibilité de porter plainte contre La Presse, qui a diffusé des extraits de conversations téléphoniques qu'a eues M. Trépanier. Le Code criminel interdit cette diffusion, affirme l'avocat. Nous avons parlé à M. Trépanier, hier, mais il s'est refusé à tout commentaire et nous a référés à ses avocats.