Les Longueuillois qui se plaignent du bruit à l'aéroport de Saint-Hubert pourront faire entendre leurs doléances aux audiences publiques qui se dérouleront du 10 au 12 mars. Mais déjà, celui que la mairesse a mandaté pour diriger la consultation a prévenu hier qu'il n'y aura pas de «solution miracle» à ce problème qui en fait rager plus d'un sur la Rive-Sud.

Depuis quelques mois, des dizaines de citoyens de Longueuil se sont présentés à l'hôtel de ville pour se plaindre du vacarme causé par le décollage et l'atterrissage des avions.

 

Hier, en conférence de presse, Steve Flanagan - recruté par la nouvelle mairesse, Caroline St-Hilaire, pour piloter les travaux - a toutefois prévenu qu'il n'y aurait pas de réponse simple au problème. «Il y a beaucoup d'acteurs qui sont liés par l'enjeu du bruit aux abords de l'aéroport, a-t-il expliqué. Et en raison des aspects juridiques, des intérêts économiques, de l'inquiétude des citoyens, on se retrouve dans une situation où il ne peut pas y avoir une seule solution.»

Il précise que son mandat ne porte pas sur l'avenir de l'aéroport, mais précisément sur le bruit causé par les appareils. Steve Flanagan rendra son rapport à la mairesse St-Hilaire le 20 avril.

L'été dernier, la firme Dessau a mesuré l'intensité du bruit en différents endroits autour de l'aéroport. Elle a conclu que, dans un quartier résidentiel situé juste au sud du terrain, le bruit peut excéder la cote NEFcan 30. Cette cote «représente la limite à partir de laquelle Transports Canada qualifie les secteurs comme étant moins compatibles avec une occupation résidentielle», selon les auteurs du rapport.