Une diminution du nombre de décollages et d'atterrissages à l'aéroport de Saint-Hubert n'est pas l'unique solution pour endiguer le bruit qui gêne les citoyens domiciliés à proximité, selon le Conseil de vie étudiante de l'école nationale d'aérotechnique (CVE-ENA)

Cette organisation estime qu'il faut se pencher sur d'autres solutions et propose la création d'un comité citoyen pour en discuter.

Dans le cadre de leur formation, ces étudiants ont besoin des avions qui font l'objet de la controverse. Et si le nombre de vols est diminué, leur cursus académique est en péril, soutient le président de l'association étudiante, Victor-Olivier Belleau-Boisvert.

Ce dernier estime que l'école pourrait avoir de la difficulté à attirer de nouveaux étudiants et à augmenter sa rentabilité. M. Belleau-Boisvert rappelle que le Québec est chef de file dans l'industrie aérospatiale et qu'il est essentiel de composer avec la problème du bruit occasionné par les vols.

D'après lui, un comité composé de citoyens, d'étudiants et de représentants d'entreprises de l'industrie aérospatiale ayant pignon sur rue à côté de l'aéroport pourrait discuter de nouvelles solutions.

Selon M. Belleau-Boisvert, tout est possible sur le plan technique; il suffit d'investir les sommes nécessaires. Il propose notamment d'ériger des murs antibruits, comme ceux qui bordent certaines autoroutes.

Il déplore par ailleurs la controverse entourant le bruit des avions des écoles de pilotage soit soulevée dans le cadre de l'élection partielle de Vachon, ajoutant que dans cette affaire, chacun a ses torts et ses mérites. La clé se trouve dans la discussion en vue d'une entente.