Informations divulguées le jour de la demande, à peu de frais et même, dans un cas, dévoilement de tous les frais de déplacement du maire Gérald Tremblay... alors qu'on ne l'avait pas demandé: selon l'enquête anonyme de l'Association canadienne des journaux, Montréal se classe au premier rang des grandes villes canadiennes au chapitre de l'accès à l'information.

L'enquête consistait en cinq demandes effectuées auprès de trente-neuf municipalités canadiennes, dont quatre au Québec. En vertu de la loi d'accès à l'information, on demandait par exemple copie du plan d'urgence pour faire face à la grippe A (H1N1), reçus pour le plus récent voyage du maire à l'extérieur de la province ou liste électronique des transactions concernant les terrains.

Montréal a obtenu une note de 28 sur 30, soit la note A, la plus élevée parmi les grandes villes. C'est pour la demande concernant les transactions de terrains, qui a été «partiellement refusée», que la métropole québécoise a perdu des points. Toronto et Vancouver, avec une note de 21, ont toutes les deux passé l'examen avec une note de B". Avec des scores parfaits de 30, les municipalités de Banff, en Alberta, de Nelson, en Colombie-Britannique, et de Brandon, au Manitoba, ont été sacrées championnes.

«On nous critique souvent, parfois avec raison, mais ça confirme que nous accordons une grande place à la transparence, a déclaré Alan DeSousa, vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal. Dans le contexte actuel, avec toutes les difficultés dont font état les médias pour avoir de l'information auprès du gouvernement fédéral, par exemple, nous sommes fiers de ce résultat.»