Le compliment vient de connaisseurs: Montréal serait une des 10 villes les plus branchées de la planète, selon le New York Times.



En compagnie de villes prestigieuses et habituées aux honneurs comme Barcelone, Copenhague et Berlin, la métropole québécoise a été la seule en Amérique du Nord à mériter ce titre de «hip city». Le quotidien new-yorkais a choisi de se pencher sur des villes qui se sont donné comme but d'être bien gérées, tout en cultivant une personnalité originale.

Ce qui a plu aux New-Yorkais? «Son mélange jovial de France et d'Amérique du Nord», «une âme véritable grâce au bas coût de la vie et à ses longues soirées d'hiver».

«Et elle n'a rien à envier aux autres quand il s'agit de gastronomie, de musées ou de transports efficaces, poursuit l'auteur, Christopher Schuetze. Avec quatre universités majeures et une foule de bars, la vie nocturne de cette ville bilingue a une réputation fort méritée.»

On y remarque également l'étendue du réseau souterrain, l'arrivée des BIXI et le nombre impressionnant de jardins communautaires. Sans oublier, bien entendu, tous ses festivals et la Formule 1. On y présente le mont Royal comme un «parc central utilisé pour le ski de fond, la raquette et le patin et, l'été, comme une aire verdoyante pour pique-niquer et se réunir».

Enthousiaste, le journaliste affirme que «les Montréalais n'ont jamais à quitter les limites de la ville».

Des «dividendes»

L'honneur a fait plaisir à l'hôtel de ville de Montréal, où on estime qu'il s'agit des «dividendes de 10 ans d'investissements dans la culture et la création».

«C'est magnifique, venant d'une référence mondiale comme le New York Times, affirme Helen Fotopulos, responsable du patrimoine et de la culture au comité exécutif. Chaque fois que je vois une reconnaissance comme celle-là, je vois qu'on n'a pas erré quand on a décidé de promouvoir Montréal comme une capitale culturelle d'envergure internationale.»

Montréal est en effet généralement bien cotée dans les palmarès internationaux. Classée au huitième rang pour ses pistes cyclables en septembre dernier par le magazine Copenhagenize, la métropole a eu droit aux fleurs de Lonely Planet, qui lui a donné le troisième rang mondial des «villes d'été». The Economist lui a accordé une médiocre 19e place sur 27 villes canadiennes et américaines dans son nouveau palmarès des «villes vertes», mais la revue britannique accorde le 16e rang, ex aequo avec Paris, dans son classique palmarès annuel. Le plus réputé des classements, celui de Mercer sur la qualité de vie, place Montréal autour du 20e rang depuis plus d'une décennie.

Au Canada, seuls Vancouver, Toronto et Ottawa font généralement mieux.