Les paramédics d'Urgences-santé à Montréal et Laval ont décidé d'exercer des moyens de pression au moment jugé opportun.

Ces employés affiliés à la CSN se disent exaspérés par le manque d'effectifs et de véhicules d'urgence sur la route. Ils réclament l'ajout de ressources ambulancières afin de répondre adéquatement aux besoins.

Les paramédics vont ainsi refuser de faire des heures supplémentaires après un quart normal de travail pour des blocs de temps variant d'une heure à quatre heures. Ils vont aussi refuser de répondre aux appels survenant après la fin de leur quart de travail.

Ils comptent aussi se faire entendre par le biais de manifestations diverses.

Les paramédics affirment qu'ils n'arrivent plus à répondre, dans les temps requis, à tous les besoins identifiés en soins et services préhospitaliers d'urgence.

Selon eux, il manque quotidiennement de cinq à dix véhicules d'urgence pour répondre aux besoins sur les territoires de Montréal et de Laval.