« On a bon espoir qu’on va réussir, assez rapidement, à maîtriser la situation », a dit mercredi au sujet de la variole simienne Steven Guilbeault, ministre fédéral de l’Environnement et du Changement climatique.

M. Guilbeaut, qui se trouvait dans sa circonscription de Laurier-Sainte-Marie, y est allé de cette prédiction lors d’une conférence de presse à Montréal où il remplaçait son collègue Jean-Yves Duclos, ministre de la Santé. Il a annoncé l’octroi d’une somme de 350 000 $ à trois organismes communautaires destinés à prévenir la variole simienne et à sensibiliser les gens.

L’organisme RÉZO, un organisme communautaire montréalais qui œuvre depuis 1991 auprès des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, a reçu le plus gros montant, soit 150 000 $.

M. Guilbeault a souligné qu’« il est important de se rappeler que toute personne, indépendamment de son sexe, de son genre, de son orientation sexuelle, de son statut socio-économique et de son identité ethnique peut être infectée et transmettre la variole simienne si elle est en contact étroit avec une personne atteinte de cette maladie

Selon le décompte d’aujourd’hui du gouvernement du Canada, on en serait à 604 cas de variole simienne au pays. Le Québec est la province la plus touchée avec 320 cas.

Selon l’Agence de santé publique du Canada (ASPC), la variole simienne peut se transmettre par des contacts étroits entre des personnes, y compris des contacts sexuels, avec la peau, les liquides corporels, les muqueuses, des objets contaminés ou des objets personnels communs comme des brosses à dents ou des ustensiles.

En conférence de presse, on a rappelé que le vaccin n’est pleinement efficace qu’au bout de 14 jours.

Le directeur général de RÉZO, Alexandre Dumont Blais, a souligné que comme pour la COVID, il faut voir comment aider financièrement les personnes qui doivent s’isoler et qui ne peuvent pas travailler pendant un certain nombre de semaines.