(Ottawa) Une nouvelle étude de Statistique Canada confirme que les contraintes financières empêchent certaines personnes sans assurance-médicaments privée ou parrainée par leur employeur de respecter leurs ordonnances.

Cela est vrai à la fois pour ceux qui n’ont aucune couverture, mais aussi pour ceux qui bénéficient d’une certaine couverture par le biais de programmes provinciaux ou fédéraux.

Les résultats de l’étude sont publiés alors que les néo-démocrates et le gouvernement libéral négocient les grands principes qui façonneront un éventuel programme fédéral d’assurance-médicaments.

Le gouvernement libéral devrait enchâsser dans une loi ces principes, en vertu de l’entente de soutien et de confiance conclue avec le NPD pour obtenir son appui lors des votes clés aux Communes.

Statistique Canada indique mercredi que plus de 81 % des Canadiens bénéficiaient en 2019 d’une certaine forme de couverture pour les médicaments sur ordonnance, bien que le niveau de couverture puisse varier considérablement selon le type de régime auquel les gens ont accès, selon leur situation socio-économique ou même selon le sexe.

L’agence indique que c’est au Québec que le taux de couverture par un régime d’assurance-médicaments, quel qu’il soit, était le plus élevé en 2019, à 88,8 %.

Les néo-démocrates ont déclaré qu’ils voulaient que le gouvernement s’engage à mettre en place un programme universel « à payeur unique ». La dernière date limite pour déposer le projet de loi est désormais fixée à mars prochain.