(Toronto) La Banque Royale du Canada a défini ses cibles initiales de réduction des émissions financées d’ici la fin de la décennie dans le cadre de son engagement consistant à atteindre la carboneutralité d’ici 2050.

La banque veut ainsi réduire ses émissions financées du côté de la production du secteur pétrolier et gazier de 35 % sur la base d’intensité des émissions physiques — soit une réduction des émissions par baril de pétrole plutôt qu’une réduction absolue.

Pour les émissions de pétrole et de gaz créées en grande partie lorsque le produit est utilisé, comme la conduite d’un véhicule automobile, la Royale dit qu’elle va essayer de réduire les émissions financées de 11 % à 27 %, selon les scénarios utilisés et les politiques mises en place.

Dans la production d’énergie, elle souhaite réduire les émissions directes de 54 %, tandis que pour le secteur automobile, elle a fixé un objectif de 47 %. Ces deux cibles sont également des objectifs d’intensité.

La Banque Royale est la dernière des cinq grandes banques à fixer des cibles intermédiaires, comme l’exigent les engagements envers la Glasgow Financial Alliance for Net Zero, qui a exhorté ses membres à être dynamiques lors de la fixation d’objectifs, puisque les prochaines années seront cruciales dans la lutte contre le changement climatique.

Les militants pour la protection de l’environnement ont de plus en plus concentré leurs efforts sur le secteur financier comme moyen de réduire les émissions, en raison de l’influence qu’il détient sur l’économie.