Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires

Le conseil

Éviter l’horreur un jour d’Halloween

Une journée au bureau costumé ou un party de bureau d’Halloween amusent la plupart du temps les employés. Éviter de choisir un costume offensant peut sembler une évidence en 2023, car qui a encore envie de se noircir le visage, direz-vous ? Mais les employés n’agissent pas toujours de manière raisonnable, rappelle le Financial Post, et certaines situations désagréables peuvent se retrouver devant les tribunaux, avertit le journal. Par exemple, se déguiser en figure religieuse, en personnage sexuel ou en minorité culturelle peut entraîner des plaintes de harcèlement ou d’intimidation si vos employés se sentent offensés, discriminés ou s’ils ont l’impression qu’on s’est moqué de leur religion. Comme employeurs, vous avez le droit d’imposer un code vestimentaire, et les fêtes d’Halloween ne font pas exception.

Source : Financial Post

Le mot

La vérité

La Société québécoise des professionnels et professionnelles en relations publiques (SQPRP) n’a pas tort quand elle dit que ses membres sont souvent dépeints « comme de scabreux lobbyistes travaillant pour les forces du mal » ou des professionnels que des entreprises, organisations ou personnalités engagent lorsqu’elles veulent trafiquer la vérité et tromper l’opinion publique. Pour la première fois en 20 ans, la SQPRP adopte un nouveau Code de déontologie pour « renforcer la confiance du public en notre fonction stratégique », explique la Société, qui prend position en faveur de l’intérêt public. Elle veut que ses relationnistes favorisent les relations de confiance entre les organisations et leurs publics, qu’ils utilisent un dialogue constructif et n’alimentent pas le clivage des débats sociaux. La SQPRP précise aussi que les relationnistes doivent dire la vérité et ne pas diffuser d’informations qu’ils savent fausses. Exit « les stratégies de manipulation visant à tromper les publics, les exagérations démesurées, les discours volontairement vagues ou obscurs » toute comme « la contrefaçon de mouvements d’opinion », affirme la SQPRP.

Source : SQPRP

Le chiffre

74 %

C’est le pourcentage de travailleurs qui jugent important que leur employeur propose une option d’épargne-retraite. Une grande majorité, soit 70 %, ne savent pas ou ne sont pas certains de savoir combien ils doivent épargner pour maintenir leur niveau de vie souhaité durant la retraite. De plus, 39 % disent consacrer moins de 10 % de leurs revenus à l’épargne et 18 % n’épargnent pas du tout. Ces chiffres proviennent du rapport mensuel de TELUS Santé. Les données indiquent aussi qu’au Québec, le score de santé mentale est resté assez stable, passant de 64,2 en août à 64,1 en septembre. Les travailleurs qui ont un fonds d’urgence obtiennent d’ailleurs un score de santé mentale beaucoup plus élevé (70,3) que les travailleurs qui n’en ont pas (49,3).

Source : TELUS Santé

Le truc

Définir un plan de carrière pour les 50 ans et plus

PHOTO SIMON DAWSON, ARCHIVES BLOOMBERG

Consulter les personnes expérimentées pour certaines décisions organisationnelles est une bonne idée afin de mettre en valeur leur expérience tout comme de célébrer leurs bons coups.

C’est l’un des trucs proposés dans la nouvelle trousse à outils de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CRHA) pour aider les employeurs à retenir, attirer ou intégrer du personnel expérimenté. « Le personnel d’expérience est parfois oublié lors des discussions sur la planification de main-d’œuvre et les plans de carrière », explique le CRHA, qui conseille d’explorer avec ces travailleurs les possibilités d’avenir dans l’organisation. D’ailleurs, consulter les personnes expérimentées pour certaines décisions organisationnelles est une bonne idée afin de mettre en valeur leur expérience tout comme de célébrer leurs bons coups. Les gestionnaires ont la responsabilité de communiquer positivement l’apport de chaque génération dans l’entreprise, indique le CRHA. Les outils proposés sont concrets avec une mise en contexte et une section « Quoi faire ? ». Vous saurez aussi si vos politiques de gestion protègent vos employés contre l’âgisme. Les employeurs québécois ont moins d’employés de 60 à 69 ans que ceux de l’ensemble des provinces canadiennes. Jeter un coup d’œil à la trousse gratuite fera peut-être hausser les statistiques.

Le projet

Transparence salariale obligatoire

Le 1er novembre sera un grand jour en Colombie-Britannique. À partir de cette date, tous les employeurs de la province devront inclure le salaire ou l’échelle salariale dans les offres d’emploi qu’ils annoncent publiquement. Le but de la nouvelle Loi sur la transparence salariale, adoptée le 11 mai dernier, est de lutter contre la discrimination systémique sur le lieu de travail. L’an dernier, les Britanno-Colombiennes gagnaient 17 % de moins que les hommes. Avec cette loi, les employeurs ne peuvent plus congédier, suspendre, rétrograder, discipliner ou harceler un employé qui interroge son organisation sur les salaires et qui révèle son salaire à un autre employé ou à un candidat qui postule. Interdit aussi de demander aux candidats le salaire qu’ils avaient chez d’autres employeurs. Et ce n’est pas tout. Les employeurs devront également remplir et publier des rapports sur la transparence des salaires. Ça commence cette année pour les six plus grandes sociétés d’État, en 2024 pour les employeurs de 1000 employés et plus, en 2025 pour ceux de 300 employés et plus, et en 2026 pour ceux de 50 employés et plus.

Source : gouvernement de la Colombie-Britannique