Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires

La tendance

Le travail-vacances

Le désir de « travacances » ne date pas d’hier, mais a changé de modèle. Dans les années 1990, les jeunes voyageurs trouvaient un boulot dans le pays visité. Or, maintenant, on veut un employeur québécois qui nous permet de travailler en direct d’un autre pays. Selon un sondage réalisé auprès de 2000 personnes par la société montréalaise FlightHub, 51 % des Québécois âgés de 25 à 40 ans envisagent sérieusement de combiner travail et voyage à l’étranger. Certains projettent même des séjours prolongés de plusieurs mois dans des destinations internationales, 44 jours étant considérés comme la durée idéale. Le sondage révèle aussi que la politique de travail à l’étranger d’un employeur joue un rôle crucial lorsque vient de temps de faire un choix chez 46 % des Québécois. Le pourcentage grimpe à 71 % parmi les milléniaux et les membres de la génération Z. Les « travacances » n’inspirent pas les baby-boomers, dont 76 % rejettent le concept. La moitié des répondants baby-boomers (51 %) se disent incapables de travailler tout en voyageant.

Source : FlightHub

L’étude

Le pouvoir de la gentillesse

PHOTO DELMAINE DONSON, GETTY IMAGES

Développer votre muscle de la gentillesse est payant pour votre entreprise.

Développer votre muscle de la gentillesse est payant pour votre entreprise, relate le journal indien Deccan Herald. Deux chercheurs américains spécialisés dans le comportement organisationnel, Nathan Podsakoff et Steven Whiting, ont analysé la vie au travail de 3500 entreprises. Leur étude a révélé que les actes de courtoisie, d’aide et d’éloges étaient prédictifs de la productivité, de l’efficacité et d’un taux de roulement de personnel plus faible. Ces actes ont contribué à une plus grande réussite commerciale en plus de stimuler la collaboration et l’innovation. Selon une récente enquête d’EY aux États-Unis, 90 % des travailleurs affirment qu’un leadership empathique conduit à une plus grande satisfaction au travail. Les employés qui se sentent connectés à leurs gestionnaires sont plus engagés envers l’organisation. Accomplir des actes de gentillesse produit aussi de l’ocytocine, des endorphines et de la sérotonine, ce qui améliore votre bien-être, vous calme et vous rend heureux. Des études ont également démontré que les personnes continuellement gentilles ont 23 % moins de cortisol, l’hormone du stress, et vieillissent deux fois plus lentement que la population moyenne.

Source : Deccan Herald

Le geste

Connaissez-vous Fassett ?

Dans cette tendance à la diversité, l’équité et l’inclusion, on oublie parfois que le poids fait aussi partie du concept de diversité. La petite municipalité de Fassett, en Outaouais, a adopté une résolution en faveur d’un milieu de travail inclusif et bienveillant à l’égard du poids, contribuant ainsi à faire évoluer les normes sociales et l’inclusion. « Nous souhaitons prévenir la grossophobie en milieu de travail ainsi qu’au sein de notre petite communauté », a déclaré le maire François Clermont dans un communiqué. Première au Québec, Fassett a été suivie par une quinzaine d’autres municipalités dans différentes régions : Matane, La Rédemption, Saint-Jean-de-Dieu, Saint-Bruno-de-Kamouraska, Saint-François-de-Sales, Saint-Jean-de-Matha, Saint-Jacques-le-Mineur, Saint-Sylvère, etc. La grossophobie se manifeste de plusieurs façons dans les milieux de travail. Outre les commentaires sur le poids, plusieurs personnes grosses vivent de la discrimination à l’embauche, car des préjugés laissent croire qu’elles sont en mauvaise santé, paresseuses, moins compétentes et n’ont pas de volonté, explique la fondatrice de Grossophobie.ca, Édith Bernier.

Source : Association pour la santé publique du Québec 

L’évènement

Sommet mondial de l’entrepreneuriat féminin

PHOTO TIRÉE DU SITE DU CEJFI

Le premier Sommet mondial de l’entrepreneuriat féminin innovant et inclusif est présenté cette semaine à Laval.

C’est cette semaine qu’aura lieu au Centre de congrès Palace, à Laval, le premier Sommet mondial de l’entrepreneuriat féminin innovant et inclusif. Les 22, 23 et 24 novembre, des personnalités publiques et femmes entrepreneures en provenance d’une dizaine de pays, dont le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, la France et la Belgique, feront un état des lieux de l’entrepreneuriat féminin à travers le monde. À l’ère du numérique et de la mondialisation, quelle est la place des femmes entrepreneures, particulièrement des femmes noires et rurales dans l’écosystème entrepreneurial mondial ? Une question à laquelle des panélistes tenteront de répondre. Le Sommet est organisé par le Centre d’encadrement pour jeunes femmes immigrantes (CEJFI), un organisme à but non lucratif fondé en 1998 qui a comme mission l’intégration sociale, économique, culturelle et civique des jeunes femmes immigrantes. L’objectif du Sommet est de promouvoir de nouvelles idées sur l’innovation en entrepreneuriat et d’en inspirer l’action, soutient le CEJFI.

Source : Centre d’encadrement pour jeunes femmes immigrantes

Le conseil

Quatre compétences essentielles en 2024

Dans un milieu de travail en évolution rapide, quatre compétences sont essentielles aux leaders, selon Forbes.

1. L’intelligence émotionnelle, c’est-à-dire être capable de reconnaître et de gérer ses propres émotions et celles des autres. Les leaders émotionnellement intelligents ont tendance à garder leur sang-froid, à porter des jugements judicieux, tout en abordant les différends avec empathie et en se concentrant sur la résolution de problèmes plutôt que sur la défensive.

2. La communication, qui ne signifie pas seulement être capable d’envoyer un message, mais aussi d’en recevoir. 

3. L’adaptabilité. Ceux qui peuvent facilement intégrer les nouvelles technologies et suivre les tendances ont de plus grandes chances d’avoir une carrière durable.

4. La pensée critique, qui deviendra encore plus importante à mesure que les entreprises adopteront l’intelligence artificielle et l’automatisation. L’art d’analyser l’information, d’évaluer et de prendre des décisions éclairées permet aux professionnels de relever des défis complexes et d’identifier les occasions d’amélioration.

Source : Forbes