L’ancien PDG d’Otéra Capital réclame plus d’argent à la Caisse de dépôt et placement du Québec et veut porter en appel le jugement ayant confirmé que son congédiement était justifié en 2019.

En novembre, la Cour supérieure concluait que la Caisse était dans son bon droit en montrant la porte à Alfonso Graceffa, patron de la filiale de prêts immobiliers, pour ses graves entorses à l’éthique. Sur les 8,4 millions qu’il réclamait, le juge Andres Garin accordait tout de même 768 000 $ à l’ex-haut dirigeant, pour des bonis auxquels il avait droit avant son congédiement.

Dans le cadre d’une enquête interne, Alfonso Graceffa a reconnu avoir reçu 15 000 $ en liquide d’un individu insolvable ayant des antécédents criminels de trafic de drogue, dans les bureaux mêmes de la Caisse, en 2017.

Dans son avis d’appel, l’ex-PDG d’Otéra, qui était aussi chef des unités d’affaires de la filiale immobilière Ivanhoé-Cambridge, estime que cet évènement ne justifiait pas son congédiement.

Avant de quitter définitivement ces fonctions, Alfonso Graceffa avait dû se retirer en février 2019 après une enquête du Journal de Montréal. Les reportages portaient notamment sur ses conflits d’intérêt et sur des prêts immobiliers de la Caisse dont il a lui-même bénéficié.

Lisez « La Caisse l’emporte contre un de ses anciens hauts dirigeants »