Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

L’évènement

Quelle entreprise maîtrise le mieux le français ?

Comme directeur ou gestionnaire, montrez-vous l’exemple en utilisant le français dans votre entreprise ? Est-ce que vos équipes se démarquent en employant les mots justes ? Après la Dictée P.G.L. pour les enfants, c’est maintenant au tour des adultes en entreprise de se soumettre à la Dictée P.G.L. de la Francophonie. Le 1er mars aura lieu une première dictée pour déterminer qui représentera son entreprise lors de la grande finale, le 22 mars à HEC Montréal. Le Canadien National, IKEA, Morgan Stanley, Deloitte, le Cirque du Soleil, Solotech et EY sont déjà inscrites. Vous avez jusqu’au 16 février pour les imiter. La moitié des fonds amassés permettront la réalisation de projets dans des écoles situées en milieux défavorisés et l’autre moitié sera utilisée pour les activités de la Dictée P.G.L. Le thème de cette troisième édition est l’intelligence artificielle. Sur leur site internet, vous trouverez des exercices qui vous permettront de vous familiariser avec le vocabulaire de l’IA et d’éviter les pièges lors de l’évènement.

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Source : Fondation Paul Gérin-Lajoie

L’étude

Déduction pour petite entreprise (DPE)

Le Québec est la seule province qui ne donne pas accès à un taux d’impôt réduit pour les plus petites entreprises des secteurs de la construction et des services, qui ne déclarent pas 5500 heures de travail rémunéré, indique dans un communiqué la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI). Le gouvernement du Québec a bloqué l’accès au taux d’impôt réduit à ces petites entreprises pour les encourager à croître et à accéder au niveau de revenus leur permettant de bénéficier d’un traitement fiscal avantageux. C’était une recommandation de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise. La FCEI voulait connaître l’impact économique de la prime à la croissance et a mandaté la firme AppEco pour en faire l’analyse économique. Ainsi, selon les conclusions d’AppEco, si les plus petites entreprises avaient accès à ce taux d’impôt réduit, le produit intérieur brut pourrait augmenter de 811 millions et créer l’équivalent de plus de 10 000 emplois directs, indirects et induits. « Un régime fiscal devrait être progressif et non pas plus élevé pour les plus petits. C’est une logique qui ne tiendrait pas pour les citoyens, elle n’a pas plus sa place pour nos plus petites entreprises », affirme François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.

Source : FCEI

L’inspiration

Plus d’étoiles montantes en affaires

Le magazine Premières en affaires a répertorié les entreprises québécoises détenues et dirigées par des femmes en fonction du nombre d’employés, du chiffre d’affaires annuel, de leur secteur d’activité et de leurs marchés. Le Palmarès des entreprises au féminin 2024, qui n’est pas un classement, présente les résultats des entreprises qui ont atteint un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 5 millions de dollars au cours de leur dernier exercice fiscal. Pour cette cinquième édition, 26 grandes entreprises ont un chiffre d’affaires de plus de 50 millions de dollars, 73 moyennes entreprises en ont un de 10 à 50 millions de dollars et 47, de 5 à 10 millions de dollars. Autres statistiques intéressantes : 41 % des entreprises du Palmarès existent depuis plus de 26 ans et 87 % des entreprises ont connu une croissance. Alors qu’en 2020, 14 entreprises faisaient partie de la catégorie des étoiles montantes, avec un chiffre d’affaires compris entre 1 et 5 millions de dollars, l’édition 2024 en présente 85.

Source : Premières en affaires

Le sondage

Briser de nouveaux plafonds de verre

PHOTO BRENT LEWIN, ARCHIVES BLOOMBERG

Selon le dernier mémoire de la Jeune Chambre de commerce de Montréal (JCCM), 66 % des personnes appartenant à un groupe sous-représenté de Montréal font face à un plafond de verre qui les empêche d’accéder aux niveaux supérieurs de leur organisation.

Selon le dernier mémoire de la Jeune Chambre de commerce de Montréal (JCCM), 66 % des personnes appartenant à un groupe sous-représenté de Montréal font face à un plafond de verre qui les empêche d’accéder aux niveaux supérieurs de leur organisation. D’emblée, le processus de recrutement actuel pose problème selon 38 % des répondants, car on utilise le référencement interne, des politiques de recommandation, des chasseurs de têtes externes et l’intelligence artificielle (IA). « Ces pratiques, qui reposent notamment sur des interactions subjectives entre individus, sont parfois influencées par des biais cognitifs ou des préjugés conscients ou inconscients (comme le biais de similarité) qui peuvent défavoriser l’embauche de personnes issues de groupes sous-représentés », indique le mémoire. Le manque de diversité dans les comités chargés de l’évaluation et de l’attribution des postes demeure aussi un obstacle, soulignent 47 % des répondants. Le mémoire fournit aux organisations dix recommandations leur permettant d’entreprendre ou d’accélérer leur propre virage inclusif, dont des processus de recrutement sensibles aux biais cognitifs et des comités d’embauche plus diversifiés.

Source : Jeune Chambre de commerce de Montréal (JCCM)

Le chiffre

47 %

La hausse des prix dans tous les postes de dépenses des ménages incite certains employés à revoir leurs priorités au travail. L’année vient de commencer et déjà 42 % des travailleurs ont commencé à chercher un nouvel emploi. Pourquoi ? Bon nombre d’entre eux recherchent un salaire plus élevé (47 %). Selon les données du cabinet de recrutement Robert Half, les professionnels les plus susceptibles de changer d’emploi sont ceux en ressources humaines (72 %) et en marketing de création (67 %). La bonne nouvelle pour ces chercheurs de nouvelles occasions, c’est que la demande de talents qualifiés reste élevée. Plus de la moitié (54 %) des gestionnaires recherchent actuellement des employés pour soutenir la croissance de leur entreprise.

Source : Robert Half