Les indices boursiers ont crû, mardi, car des bilans économiques faibles, aux Etats-Unis, ont fait espérer que la Réserve fédérale réduira son taux d'intérêt directeur.

Les indices boursiers ont crû, mardi, car des bilans économiques faibles, aux Etats-Unis, ont fait espérer que la Réserve fédérale réduira son taux d'intérêt directeur.

À la Bourse de Toronto, l'indice S&P/TSX a augmenté de 94,75 points pour clore à 13 755,23 alors que la hausse du cours du pétrole a favorisé le secteur de l'énergie.

Après le long congé qui suivait une semaine relativement calme sur les marchés, la confiance jusqu'ici se maintient, depuis que Ben Bernanke a affirmé que la banque centrale «fera le nécessaire» pour que les dégâts du marché du crédit ne contaminent pas toute l'économie.

Mais il n'est pas garanti que l'économie américaine «va passer à travers la tempête dans l'immobilier», a prévenu Vincent Delisle, gestionnaire de la Banque Scotia, à Montréal.

Selon lui, la Réserve fédérale ne bougera que lentement: «Il faudra connaître le gros des bilans de septembre (...) pour pouvoir confirmer la thèse d'un marché haussier ou celle d'un baissier.»

Aux États-Unis, le département du Commerce a établi l'investissement en construction en baisse de 0,4 % en juillet, un 17e recul mensuel de suite du secteur domiciliaire. Quant à l'Institute for Supply Management, son indice du secteur manufacturier au mois d'août est sorti un peu plus bas que prévu.

Le public investisseur croit en fait que ces bilans ne sont ni trop faibles ni trop forts, indiquant que l'économie ne s'effondre pas sans pour autant surchauffer, de sorte qu'une baisse du taux directeur le 18 septembre est une hypothèse qui se tient.

Ainsi à Wall Street, l'indice Dow Jones des 30 valeurs industrielles a grimpé de 91,12 points à 13 448,86 et l'indice S&P 500 a grossi de 15,43 points à 1489,42.

Le dollar canadien est encore monté, cette fois de 0,61 cent à 95,29 cents US après avoir amorcé le matin en léger repli, la veille de la décision de la Banque du Canada sur son taux d'intérêt qui, de l'avis des analystes, devrait rester inchangé.

À la cote new-yorkaise, le brut de référence a renchéri de 1,04 $ à 75,08 $ US le baril. Les négociants misent sur une saison des ouragans qui va s'intensifier et font le pari que l'OPEP ne va pas augmenter son volume total d'extraction d'or noir.

À Bay Street, où l'indice sectoriel de l'énergie s'est élevé de 1,7 %, Petro-Canada a pris 1,30 $ à 55,16 $ et Canadian Natural Resources s'est apprécié de 1,57 $ à 73,76 $.

Dans les mines et métaux, Kinross Gold a avancé de 0,32 $ à 13,24 $ alors que le cours du métal jaune grimpait. Barrick Gold a gagné 0,76 $ à 35,09 $ pendant que HudBay Minerals progressait de 0,73 $ à 24,62 $.

Le groupe financier montréalais Power s'est bonifié de 0,54 $ à 51,04 $ suite à la conclusion, en Europe, de la fusion du groupe industriel Suez et du distributeur public Gaz de France. Groupe Bruxelles Lambert, détenu en partie par Power Corporation, est parmi les principaux actionnaires de cette nouvelle entité fusionnée.