Le président et chef de la direction de Chrysler a écrit dans un courriel aux employés cette semaine que l'avenir de l'entreprise était «entre (leurs) mains» et qu'ils devaient redoubler d'efforts afin d'améliorer le sort du manufacturier.

Le président et chef de la direction de Chrysler a écrit dans un courriel aux employés cette semaine que l'avenir de l'entreprise était «entre (leurs) mains» et qu'ils devaient redoubler d'efforts afin d'améliorer le sort du manufacturier.

Dans son courriel transmis mardi, Tom LaSorda n'a toutefois donné aucun détail sur le sort de la filiale américaine de DaimlerChrysler AG, qui a amorcé des pourparlers avec une société d'investissement privée en vue d'une vente éventuelle.

«Dans une large mesure, l'avenir est entre nos mains, a-t-il écrit dans le courriel obtenu par l'Associated Press jeudi. Nous devons nous dévouer de nouveau pour faire le ménage dans nos activités, tout en livrant d'excellents véhicules (...) qui séduiront les consommateurs et les inciteront à être fidèles.»

Le quotidien Detroit News avait rapporté l'existence de ce courriel dans ses éditions de jeudi.

M. LaSorda a reconnu que l'entreprise établie à Auburn Hills était dans une «période d'incertitude», mais a demandé aux travailleurs de s'engager dans un plan annoncé le mois dernier, qui réduirait 13 000 emplois de la main-d'oeuvre aux États-Unis et au Canada et fermerait une usine au Delaware.

Chrysler a perdu 1,5 G$ US en 2006 et prévoit que les pertes s'amoncelleront aussi en 2007.

«Quelle que soit notre situation dans l'avenir, nous devons, telle une équipe, réussir notre plan de relance et de transformation, a poursuivi M. LaSorda. Notre longévité en dépend. Tout le monde veut s'associer au gagnant, nous devons prouver de nouveau que nous sommes des gagnants.»

Enfin, le président a fait état de son témoignage devant un comité de la Chambre des représentants. Il a affirmé que l'entreprise s'attend au resserrement par Washington des normes de consommation d'essence, mais que les nouvelles règles proposées par le Congrès étaient «irréalistes» et pouvaient mettre en péril Chrysler.