L'industrie minière québécoise a un grand besoin de main-d'oeuvre et la relève se fait attendre.

L'industrie minière québécoise a un grand besoin de main-d'oeuvre et la relève se fait attendre.

Dans un dossier sur cette industrie, le journal Les Affaires indique que les mines québécoises auront besoin de 20 000 travailleurs d'ici dix ans.

En raison de l'augmentation du prix des métaux, l'industrie minière connaît en effet une période prospère qui favorise la création d'emplois.

Le recrutement de la main-d'oeuvre est un défi qui est également amplifié par le vieillissement de plusieurs travailleurs de cette industrie.

Or, le manque de main-d'oeuvre retarde le développement de projets et empêche les entreprises d'atteindre leur pleine capacité de production.

La relève manque à l'appel, malgré les nombreux débouchés et les salaires élevés qui sont octroyés.

La rémunération moyenne s'élève à 80 000 $ par année.

Il y a toutefois une bonne nouvelle. Le nombre des étudiants qui se sont inscrits dans les programmes de formation miniers est en forte hausse.

Au Centre de formation professionnelle Val d'Or, le nombre d'inscriptions pour un métier dans le secteur minier a récemment augmenté de 50%.

Une hausse des inscriptions est également notée dans les cégeps et les universités. Au Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue, par exemple, le diplôme d'études collégiales en technologie minérale comptait une vingtaine d'inscriptions en 2005.

Ce nombre a doublé au cours des deux dernières années.