Le gouvernement du Québec devra se passer de l'aide du fédéral pour s'assurer d'obtenir le maximum de retombées économiques du contrat de 3,4 G $ octroyé à Boeing pour l'achat de quatre avions cargo C-17 pour les Forces armées canadiennes.

Le gouvernement du Québec devra se passer de l'aide du fédéral pour s'assurer d'obtenir le maximum de retombées économiques du contrat de 3,4 G $ octroyé à Boeing pour l'achat de quatre avions cargo C-17 pour les Forces armées canadiennes.

Le premier ministre Stephen Harper a déclaré, vendredi, à Ottawa, que «son gouvernement et ses ministres n'ont aucune intention de s'ingérer dans la distribution régionale des contrats.»

Pourtant, le ministre fédéral responsable de la région de Montréal, Michael Fortier, avait indiqué qu'il s'était engagé dans une véritable partie de bras de fer avec Boeing. Il disait souhaiter que la compagnie s'engage à fournir des retombées économiques dans la région métropolitaine équivalentes à 40 pour cent du contrat de 3,4 milliards.

Selon plusieurs sources, Boeing réserverait environ 30 pour cent des retombées au Québec, 30 pour cent à l'Ontario et 20 pour cent aux provinces de l'Ouest.